Cette montagne au relief sauvage, aux falaises vertigineuses, semble émerger de la plaine comme une île. Sa couleur ocre change à chaque instant en fonction de l'ensoleillement : c'est un site surprenant.

Sur la gauche, on découvre les reliefs arrondis des Maures et le village qui se blottit au pied des collines ; on devine à travers les arbres l'antique chapelle Saint Roch et son cadre de rochers et de prés secs.

A droite, le lac de l'Arena , un lac artificiel qui résulte de l'exploitation pendant une quarantaine d'années d'une sablière occupant l'ancien lit de l'Argens. L'extraction est terminée ; reste un plan d'eau de 27 hectares, long de 1km800, qui n'est séparé de l'Argens que par la berge nord du fleuve et qui communique avec lui par une passe étroite.

Ainsi qu'un grand intérêt touristique :

- il constitue avec le Rocher de Roquebrune qui se reflète dans ses eaux un site remarquable : le lac aurait dû être inclus dans le périmètre protégé, lors du classement du massif, obtenu par le Comité des Sites, en 1989.

- Lorsqu'il aura été totalement nettoyé des vestiges de l'exploitation et qu'il aura été aménagé, il constituera un pôle d'attraction de premier ordre pour les touristes et les amateurs de sports nautiques ( pêche, voile, pédalo ).
Le Comité souhaite que les bateaux à moteur y soient interdits et que la partie occidentale du lac soit respectée en tant que réserve naturelle pour la faune et la flore.

	En regardant vers l'est, on découvre la plaine de l'Argens
		et le vieux pont qui a été le seul accès au village jusqu'à la construction du pont actuel, dans les années quatre vingt.

L'Argens et son franchissement ont toujours été très importants pour l'histoire du village.